« Mieux bâtir » après la crise du Covid : « Manifestation historique et solidaire » pour l’Afrique

shutterstock_1517144867.jpg

Une trentaine de chefs d’États et de gouvernements africains réunis par une visioconférence au sujet de la double crise du Covid et du changement climatique.

Une visioconférence s’est tenue mardi à l’initiative de la Banque Africaine de Développement et du Centre mondial pour l’adaptation. La trentaine de chefs d’États et de gouvernements africains ainsi réunis se sont entretenus autour de la double crise du Covid-19 et du changement climatique et se sont ralliés au programme d’accélération de l’adaptation en Afrique.

Une « manifestation historique et solidaire » pour la Banque Africaine de Développement, qui salue l’action de ce continue qui « ne contribue qu’à 5% des émissions mondiales ».

Cette dernière précise que le changement climatique a un coût pour l’Afrique estimé entre 7 et 15 milliards de dollars chaque année mais attend un impact à 50 milliards de dollars d’ici 2040.

Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la RDC et président de l’Union Africaine, a invité ses confrères à « revoir nos ambitions climatiques et accélérer la mise en œuvre de nos actions prévues dans nos priorités nationales ».

Le Président gabonais Ali Bongo Ondimba, dont le pays est l’un des rares à avoir un bilan carbone positif, selon la Banque Africaine de Développement, a appelé « les pays développés à assumer la responsabilité historique et à se joindre au programme pour accélérer l’adaptation en Afrique ».

António Guterres, secrétaire général de l’ONU, s’est exprimé sur Twitter. Il affirme que « en tant que continent qui a le moins contribué à la crise climatique, mais qui fait face à ses effets les plus dévastateurs, l’Afrique mérite le soutien et la solidarité les plus forts possibles ». Antonio Guterres poursuite en rappelant l’engagement des Nations unies « avec les peuples africains pour tracer un avenir prospère et durable. »

Le programme d’accélération de l’adaptation en Afrique s’articule autour de plusieurs axes : “les technologies numériques intelligentes face au climat pour l’agriculture et la sécurité alimentaire”, “l’accélérateur de résilience des infrastructures africaines”, l’autonomisation “des jeunes pour l’entrepreneuriat et la création d’emplois dans la résilience climatique” ainsi que le développement des “initiatives financières innovantes pour l’Afrique”.

M.C.


Articles récents >

Résumé des articles du 29 novembre 2024

outlined-grey clock icon

Les nouvelles récentes >